Ce lien vers vous, qui m'a manqué pendant ces premiers jours de ma vie au Mali, me permet d'échanger avec mes semblables. Les gens de mon entourage parlent en permanence en Bambara. Ils ne se rendent pas compte de l'éloignemet que cela engendre. L'année dernière mon ami de France était là. Aujourd'hui je suis seul. Et je m'en suis vraiement rendu compte après avoir écrit cet après midi. C'était comme si j'avais fait un rapide retour chez moi. Autre point et qui n'est pas négligeable, dans ce genre de voyage, c'est la façon d'appréhender les choses. Je me retrouve face à une autre culture de l'efficacité, différente, plus lente..., moins stressante certes mais du coup stressante pour moi. J'aimerais que les choses aillent plus vites, soit plus réactives. Je ne peux m'enpêcher de penser à cette sitution attentiste face au blancs. Des restes du passé... Mais là, à la différence de l'année dernière, quand je serai parti il n'y aura plus de toubabou pour booster les choses. Le projet leur appartient, ils en sont les acteurs. à suivre...
Avantage de cette situation "bambaralesque", je me force à apprendre la langue... Les enfants se moquent mais ils comprennent : "ta kofé" (recule), "ta niéfé" (avance), "ni togo"(comment t appelles tu ?). ça va claquer sur mon CV : parle le bambara !
Si non, voici ma chambre, sur le toit d'une maison. J'en rêvais. C'est fait ! Il n'y a pas de petit bonheur. Seusl soucis, à 5h debout et à 2h la musique du voisinage vous berce de son doux bruit saturé...
Vision du bord des terrains...
... de l'intèairieur maintenant :
prise d'intervale en couleur !!!
on parle de rugby et elles se marent. C'est sérieux cette chose les miss !! Changement de continent, même combat avec ces dames, on ne rigole pas avec la balle ovale. C'est moi qui les ai entraînés ce soir, elles n'ont fait que parler. "wailaye !!!"