des bulles en surface !

19 Octobre 2013

.... comme si le clavier ne m'avait jamais laché, je reprends ces moments d'écriture avec plaisir.

Départ en fanfare ! ... après une course contre le temps : séance de sport sur Lormont jeudi après midi, sitôt finie sprinte en vélo jusqu'à Talence, je récupère mon sac, je conditionne mon père - tel un rat des chants à la ville ! - pour m'amener à la gare et surtout revenir tout seul en évitant de passer systématiquement par la rocade.. !

Arrivé à Paris je m'aperçois que je n'ai pas un sous sur moi : aucune carte de crédit, pas de liquide. J'ai tout oublié ! Pas forcément l'essentiel dans la philosophie de mon voyage, mais ça peut aider ! Par contre, j'ai pensé juste avant de partir à amener à mes fidèles hôtes, Greg et Sebahat, une poignée de noisettes - amblématiques fruits de la région de Samsun - de mon jardin, enfin du jardin des voisins... enfin, peu importe, n'est-ce pas l'intention qui compte ?! Après une âpre négociation dont je taierai la démarche..., je réussis à trouver quelques euros qui devraient me suffire à ne pas me nourrir que de loukoums et de thé et à ne pas dormir sous le Bosphore !

Dans la file d'attente pour enregistrer mes bagages je vais faire une connaissance que je ne vais pas lâcher jusqu'à Istanbul. Une aventure passionante. Des prises de risques incroyables. Un culot monstre. De la détermination à hurler. Un projet fou, fou, fou mais tellement enthousiasmant. Je vous présente Marion Poiseau, réalisatrice du premier reportage d'un femme surfant sur les vagues des côtes iraniennes, proche de la ville de Chabahar, à la frontière du Pakistant. Je vous laisse un lien à diffuser sans modérations et je vous laisse imaginer la prise de risque de ces nanas qui croient en de si beaux rêves :

link

Dés le premier pied posé à Samsun, je m'engouffre dans un bus, direction Ordu - encore plus à l'est, toujours plus à l'est ! - vers la maison de famille où m'attendent Gerg et Sebahat.

Avant de m'attaquer au rugby universitaire de la Mer Noire, mes fildèles amis m'ont préparé une visite de la Turquie que je ne connais pas. Celle de l'interieur des terres, celle du travail à la ferme, des tradions, d'une vie simple mais dure que la jeunesse ne cesse de fuire... conséquence inévitable du modernisme ?!

Ma grand-mère faisait la même chose. Petite pensée à sa besogneuse existance ....

... c'est marrant, je n'ai pas réussi à prendre un homme au travail !!!! Trop rapides ?!

.... ce n'est pas d'la déco !

j'ai moins fait l'aventurier quand j'ai vu que le yaourt faisait des bulles en surface. C'est ça, il fermente encore !! ça pique mais avec un bout de viande ça passe... !