prière de sable

21/02/2012 10:56

Première journée de formation. 34 personnes présentes. Toutes d'horizons différents (polices, prof d'EPS, service des sports de la commune - tiens je connais ce nom.... ! -, éducateurs de rugby).

Toujours un peu stresser au moment de lancer les premiers contenus. Surtout que je me doute que certains ne connaissent rien de l'activité, même jusqu'à la forme du ballon. Grand moment de solitude en perspective !

Il suffit de reveiller l'enfant qui sommeil en chacun de nous pour trouver que tout est super. Aprés un court instant en salle, j'enchaine 1 h de jeu autour du rugby. Le groupe vit, réagit, est attentif aux consignes. Un régal ! C'est presque aussi plaisant qu'entraîner des filles, tout au moins c'est le bon souvenir que j'ai de ma petite expérience de coach des filles du BEC. Les questions fusent dont l'année de la création du rugby ! Si vous avez la réponse du jour au W.W. Elis s'est saisi du ballon, je suis preneur !

Petite page de pub africaine, alors que tout était organisé pour que le formation se fasse 2h le matin, 2h l'après midi, changement à 90 degrés avec 4 h non stop le matin, mais cette fois ci, sur un stade en herbe. Je m'embourgeoise mais je suis preneur. Certains ont tellement bouffé du sable pendant des années que je ne peux qu'accepter.

Avec un lever aux aurores, je ne trouve pas le cuisinier pour me préparer un petit dej'. Tout au moins, il me dit qu'il sera là mais je l'attends toujours... Je propose donc à Cheick de venir le prendre à côté de chez lui. Il y a une femme qui prépare des omelettes. A ma surprise, Cheick me demande, non sans gène, de ne pas venir. Le toubabou avec un Burkinabé ce n'est pas forcément bon. J'ai essayé de lui demander la raison mais il était tellement géné que je n'ai pas insisté. Je pense en fait, que si les gens proches de son lieu de vie me voient avec lui, ils vont croire que je l'entretien. Et la jalousie risque de lui être préjudiciable. C'est terrible mais je le comprends. Il en a déjà assez souffert au niveau du rugby qu'il veut se protéger. On ne sort pas indifférent à ce genre de situation. Elle exprime tout simplement la prudence à pénêtrait des univers où l'on représente tellement tout. Il faut constament penser à l'après, au moment où l'on sera rentré dans son confort et où les autres seront si loin. Je vais tâcher de m'en souvenir.

vague d'amitié !

toujours prêtes pour la pause ! Merci jeunes filles.

015 (Copier) je suis assez fiert de mon château de sable !