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Rugby de poussière
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ils m'ont mis la fièvre....

ils m'ont mis la fièvre....

Je sors doucement la tête du four dans lequel j'ai survécu pendant 2 jours. Une fièvre "turquesque" m'a mis KO. Grâce à la gentillesse et aux attentions de Sebaha, je refais surface. Infusions de citron, de miel et de menthe, de grandes cuillères de gingembre en poudre, des fruits, le tout saupoudré, tout de même, de quelques molécules de paracétamol. Cet état, dont j'espère être sorti, me fait prendre conscience de l'angoisse ressentie lorsque l'on se retrouve en mauvaise santé à l'étranger. Nos habitudes, nos reflexes, n'étant pas les mêmes, le stress peut rapidement se greffer à la maladie : moi, espérant rapidement voir un mèdecin, je fut soigné avec de l'eau chaude mélangée à la nature... et ça marche aussi !

 

Bien chargé aux produits bio et couvert de tous les habits qui n'ont pas péri dans mes sueurs nocturnes, me voici de retour dans l'action : entraînement...

 

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      ... les passes ne sont pas forcément académiques, le jeu au sol quelque peu exagéré mais les intentions sont bonnes. Le jeu et son corolaire le plaisir sont bien au rendez vous. Nous pouvons agréablement avancer.

 

le rugby turc : une étoile dans la nuit !IMG_0107-copie-1.JPG
Aprés l'effort du corps, me voilà projer devants des étudiants en classe préparatoire de langue. Brêve présentation en français - ça fait du bien de retourner à sa langue d'origine... - mais malheureusement, je m'aperçois très vite qu'il n'y a, essentiellement, que moi qui me comprends... Je m'applique à parler lentement, à écrire au tableau, à dessiner, à mimer et petit à petit, devant mes efforts sous un ruisselement de sueur de fièvre, quelques questions bien tournées commencent à émerger. L'échange s'installe. Je transpire un peu moins.
J'assisterai à une traduction d'une chanson turque. L'étudiant, après l'avoir chantée devant tout l'amphi, inscrit les paroles au tableau et, à l'aide de son smartphone, fournit la traduction. Cela ne semble pas déranger le professeur. Alors pourquoi pas, tant que les élèves participent ! Ce genre de situation me force à me questionner sur nos modes d'actions qui ne sont pas forcément les mêmes que dans d'autres pays. Mon esprit, surpris dans un premier temps, s'ouvre aux multiples "pourquoi pas ?!". N'ai ce pas ça voyager ?!
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